mercredi 29 août 2012

Prévisionnements du premier trimestre :

Pour les cycles 1 et 2

Kirikou et la sorcière

Le mercredi 12 septembre de 13h45 à 17h

Cinéma (MCB) Bd Clemenceau à Bourges

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Pour les cycles 3

Jiburo

Le mercredi 26 septembre de 13h45 à 17h

Cinéma « Le Rio » 36 avenue de la Chaussée-de-César à Saint Florent sur Cher

Ces journées sont ouvertes aux enseignants inscrits au dispositif « Ecole et cinéma ». Les prévisionnements sont des séances gratuites destinées aux enseignants inscrits dans le dispositif, afin de préparer en amont dans les meilleures conditions les films du programme.

lundi 27 août 2012

Programmation 2012-2013





Trimestre 1


Cycles 1 et 2


Kirikou et la sorcière





Générique
À partir de 4 ans de la MS à CM2.
France, 1998, animation, couleurs.Scénario, graphisme et réalisation : Michel Ocelot.
Durée : 70 minutes



Résumé
Dans un village d’Afrique, un enfant parle dans le ventre de sa mère et s’enfante tout seul. Il coupe le cordon ombilical et déclare : « je m’appelle Kirikou ». Il apprend dans l’instant qu’une sorcière, la superbe et cruelle Karaba, a asséché la source du village et aurait dévoré les hommes, dont son propre père. Le minuscule Kirikou se met alors en route pour aller affronter la sorcière. Grâce à son astuce, il sauve des enfants des griffes de la sorcière, brave ses maléfices et rend l’eau au village. Après maintes épreuves, il parvient dans le domaine du Sage-dans-la-Montagne. Là son grand-père lui révèle le secret de Karaba : si la sorcière est méchante, c’est parce qu’elle souffre sans répit à cause d’une épine empoisonnée plantée dans son dos Kirikou réussit à délivrer Karaba de son mal et lui demande de l’épouser. Le Sage-dans-la-Montagne, entouré des hommes que la sorcière avait fait disparaître, convainc les femmes de l’innocence de Karaba. Le bonheur règne à nouveau dans le village.



Sorti en 1998, Kirikou et la sorcière, premier long métrage de Michel Ocelot, a connu un grand succès critique et public : le film, éblouissant par la beauté de son graphisme, le travail sur la musique et les voix, la splendeur des décors, ses personnages échappant aux stéréotypes et au manichéisme est vite devenu l’emblème d’une animation européenne non formatée. Pour raconter l’itinéraire du petit Kirikou, Michel Ocelot, qui a vécu et grandi en Guinée, s’est librement inspiré du début d’un conte africain traditionnel. Au-delà de l’aspect universel des contes, le récit tout entier s’inscrit dans une culture africaine authentique : on y retrouve ainsi l’importance de l’eau, un rapport aux corps très naturel, l’attachement aveugle aux superstitions, la sagesse de l’Ancien…







Cycle 3






Jiburo











Générique
à partir de 5 ans, de la GS au CM2, Lee Jeong-HyangCorée, 2002, 87 mn, couleurs / Version originale, sous-titres français



Le temps de retrouver du travail, une jeune mère, installée à Séoul et élevant seule son enfant, Sang-woo, le confie à sa grand-mère, qui vit dans une campagne reculée, coupée de tout, en pleine montagne. Très mécontent de cette décision, l’enfant, qui ne connaît pas sa grand-mère, une vieille femme voûtée, muette, qui s’exprime par gestes, témoigne en toutes circonstances de sa mauvaise humeur, alors que la grand-mère refuse toute relation d’autorité face à son incorrection récurrente, et se montre patiente et compréhensive. Il se réfugie dans son univers qui, outre sa nourriture apportée par sa mère, est composé pour l’essentiel de ses jeux et de sa console vidéo portable. Lorsque les piles de son jeu sont usées, il se rend seul au village voisin pour en trouver, sans succès.



Note d'intention

Jiburo, film coréen contemporain, raconte l’histoire d’un petit garçon capricieux qui, pendant les vacances d’été, va apprendre à devenir humain grâce à sa grand-mère. La vieille dame accueille son petit-fils dans son humble demeure, une baraque de bois dans un petit village. Le jeune citadin habitué aux jeux vidéo et à la nourriture fast-food va, non sans douleur, découvrir une nouvelle façon de vivre. Avec pudeur, la réalisatrice montre la difficulté de communiquer entre les générations, un fossé culturel que la société de consommation ne cesse de creuser.





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Trimestre 2



Cycles 1,2,3




Nanouk l’esquimau







Générique

Robert J. Flaherty, USA, 1922, noir et blanc
Titre original : Nanook of the North.
Réalisation : Robert Joseph Flaherty.
Scénario, photographie et
montage : Robert J. Flaherty.
Musique : nouvelle composition musicale de Christian Leroy (2002)

Interprétation : Nanouk, sa femme, Nyla, leurs enfants, Allegoo (la fille), Canayou (le garçon), Arc-en-Ciel (le bébé) et le chien Comok

Première : le 11 juin 1922 au Capitol Theater à New-york.

Durée : 50 minutes



Résumé

Là-haut dans l’Arctique canadien. Profitant de la saison d’été, Nanouk et sa famille, accompagnés d’autres Inuits, montent à bord d’un omiak pour rejoindre par la mer un comptoir. À peine arrivé, Nanouk échange les peaux d’ours et de renards qu’il a chassés contre des produits de première nécessité ou des friandises pour ses enfants. Nanouk s’étonne devant un étrange objet de la civilisation : un gramophone. D’où sort la voix de celui qui chante ? Les obligations de chasse et de pêche reprennent le dessus. Nanouk doit repartir en quête de nourriture. Des morses sont signalés sur une île lointaine. Il était temps ! C’est une chasse dangereuse, c’est big aggie pour Nanouk. Le morse, appelé le « tigre du Nord », pèse deux tonnes. Il faut s’y mettre à trois ou quatre pour le tirer et le hisser sur terre pour le manger. Plus douce mais non moins technique, la pêche au saumon. Nanouk y est plus rêveur. L’hiver durcit le paysage de concrétions de glace. Nanouk construit son igloo pour ne pas mourir de froid pendant la nuit. Pendant ce temps, les enfants jouent. Il faut repartir, toujours repartir, toujours prévenir la hantise de la faim. Nanouk rétablit l’autorité du chef de meute un moment contesté. Coups de fouet, le traîneau file vers un nouveau trou de respiration. Nanouk l’observe et attend. Au fond se tient un phoque, le gibier par excellence pour lui. Le phoque est son mammifère le plus quotidien. Avec sa prise il tiendra plusieurs jours sans crier famine. Séquence du suspense time et du happy end : toute la famille accourt pour donner un coup de main à Nanouk pour dégager le phoque de son repaire souterrain. Que la nature accouche bien ! Au forceps, mais tout de même. Dévorer le phoque ne peut attendre. Le partage de sa chair entretient la vie sociale des Inuits. Pendant ce temps, les chiens montrent leurs crocs, eux aussi ont faim. La nuit arrive. Nanouk se remet en route. Il tombe enfin sur un igloo abandonné où il passera la nuit. La dernière séquence du film alterne des plans de Nanouk et sa famille blottis dans l’igloo et des plans des chiens de traîneau couchés dehors, recouverts de neige, figés par le froid et la glace. Le dernier plan du film est un gros plan de Nanouk. Il dort. Rêve-t-il de ses chiens ?



Note d'intention

Chaque fois qu’il est programmé dans un département, nous nous émerveillons de savoir que les aventures de Nanouk et sa famille vont toucher des milliers d’écoliers à travers toute la France. En effet, presque cent ans nous séparent des premiers jours de tournage de Nanouk l’Esquimau en aôut 1919. Ce grand film de cinéma est considéré comme le pionnier du genre documentaire. En le réalisant, Robert J. Flaherty s’est fixé deux objectifs : sauvegarder les traces d’un peuple moribond, et nous faire partager son admiration pour ce peuple survivant dans des conditions abominables mais dont le bonheur de vivre n’en semble pas altéré. Cette plongée au cœur de la vie quotidienne des Inuits est émouvante pour le témoignage humain qu’elle nous livre et pour la leçon de cinéma documentaire qu’elle nous offre.

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Trimestre 3



Cycles 1 et 2



Petites Z’escapades





Génériques et Résumés

Six films courts ont été choisis en collaboration avec le studio Folimage.

Jean de la lune : Un épisode de la série Mon âne, Pascal Le Nôtre, animation en plastiline, décors en cartons et papiers, couleurs aux pastels secs, France, 1994, 2’ 34’’.

Un âne, sac de randonneur au dos, découvre un être minuscule. Celui-ci est si petit, que l’âne, même à l’aide de jumelles, le perd de vue. Comme le petit être vaque à ses occupations – brossage des dents, salut aux champignons, jeu avec des escargots et rencontre d’oiseaux – l’âne vaque aux siennes et additionne les bêtises.



L’Eléphant et la Baleine : Jacques-Rémy Girerd, couleurs, animation et décors en pâte à modeler, France,1985, 7’ 34’’

Sur la place d’une église, un homme monnaye l’exhibition d’une baleine, bloquée dans une roulotte métallique, sans eau. L’homme fait recette. Le public, nombreux, est féroce. On se moque de la baleine, on la blesse. Une nuit, comme la baleine pleure, l’éléphant d’un cirque entend sa plainte. Accompagné de deux enfants, et avec la complicité d’un clown, il pousse la roulotte jusqu’à la mer, où plonge la baleine enfin libre.



Meunier tu dors : Un épisode de la série Mon âne, Pascal Le Nôtre, couleurs, animation en plastiline, décors en cartons et papiers, couleurs à la gouache et collages de gommettes, France, 1994, 2’ 31’’.

Un âne tente en vain de réveiller le meunier endormi tout en confectionnant une pâte à crêpe. Alors qu'il fait sauter une crêpe dans la poêle, le vent, qui s’est levé, emporte crêpe et meunier, toujours endormi.



Petite Escapade : Pierre-Luc Granjon, noir et blanc, marionnettes en papier mâché et tissus, armatures de grillages, dessins sur celluloïd, France, 2001, 5’ 30’’.


Dans la clairière d’une sombre forêt se trouve une m
aisonnette. Un enfant, sac au dos, en sort. Il s’enfonce dans la forêt d’un pas tranquille puis sort du sentier tracé. Il franchit avec agilité un tronc d’arbre couché sur le sol. Il poursuit son chemin jusqu’au tronc énorme d’un autre arbre qui se trouve au pied d’un mur. Il l’escalade. Arrivé à la hauteur du mur, il s’installe sur une branche qui passe par-dessus puis regarde en bas, de l’autre côté du mur, vers le trottoir et la rue.



Le Trop Petit prince : Zoïa Trofimova, dessins sur celluloïd, couleurs à la gouache, France, 2001, 6’ 41’’.

Le jour se lève sur une toute petite planète. Un petit homme ouvre les volets d'une maisonnette, arrose une rose, fait un ménage minutieux et complet. Comme il passe un chiffon sur les volets, son œil est attiré vers le ciel : le soleil est taché. Commence alors une véritable poursuite.


Au Bout du monde : Konstantin Bronzit, couleurs, dessins sur celluloïd et collages, France, 1998, 7’ 45’’.

Au sommet d’une montagne, une maison, en équilibre. Un réveil sonne, le jour se lève. Tour à tour, les habitants de cette maison, un homme, une femme, un chien, une vache et un chat, vont sortir par l’une ou l’autre des deux portes latérales, déséquilibrant ainsi régulièrement la maison en vaquant chacun à leurs activités quotidiennes.





Cycles 3



Pierre et le loup








À partir de 8 ans, du CE2 au CM2.



Durée du programme : 41 min.



Pierre et le loup



Suzie Templeton

adapté de l’oeuvre de Prokofiev,
Grande-Bretagne/Pologne, 2006, 33 mn,
animation avec marionnettes,
version originale sans dialogues



Le Loup blanc

Pierre-Luc Granjon

France, 2006, 8 mn, animation

Résumés

Pierre vit dans la campagne russe avec son grand-père. Esseulé, le jeune garçon cherche des compagnons de jeu, il se laisse entraîner par un canard et part s'amuser sur le lac gelé où il rencontre un oiseau et un chat. Le grand-père rattrape Pierre et le sermonne, il redoute que le garçon rencontre le loup et décide de l'enfermer dans sa chambre. Mais Pierre parvient à s'échapper. Il finit par rencontrer le loup, et contre toute attente réussit à l'apprivoiser et à le capturer. Pierre et son grand-père livrent le loup aux chasseurs qui veulent le tuer. Pierre décide alors de le laisser s'échapper. Le film se termine par un regard intense entre le loup et le petit garçon, marque de respect et de gratitude.

Le Loup blanc raconte l'histoire d'un petit garçon qui apprivoise un loup. Mais les parents de l'enfant le capturent et le décapitent à l'aide d'une hache. Le garçon et son frère s'enfoncent dans la forêt pour enterrer la tête de l'animal sous le regard d'une horde de loups.


Note d’intention

Petit bijou filmé en animation image par image, la réussite de cette version cinématographique de Pierre et le loup tient à son atmosphère, que magnifie l’artisanat des marionnettes. Associée à la musique de Prokofiev, l’absence de dialogues donne à l’intrigue minimale une grande puissance dramatique.

Le Loup blanc de Pierre-Luc Granjon présente des points communs avec le film de Suzie Templeton, notamment en choisissant le thème de l’apprivoisement d’un animal féroce. Les dessins du film ont une tonalité triste à cause de la prédominance du gris.

Les deux films, proches du conte, ont des allures de cauchemar… Mais finalement les sentiments éprouvés par les spectateurs sont plus proches de la mélancolie que le de la peur.