6 avenue de la Chaussée-de-César
SAINT FLORENT SUR CHER
Pour les cycles 1 et 2
Kirikou et la sorcière
Le mercredi 12 septembre de 13h45 à 17h
Cinéma (MCB) Bd Clemenceau à Bourges
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Pour les cycles 3
Jiburo
Le mercredi 26 septembre de 13h45 à 17h
Cinéma « Le Rio » 36 avenue de la Chaussée-de-César à Saint Florent sur Cher
Ces journées sont ouvertes aux enseignants inscrits au dispositif « Ecole et cinéma ». Les prévisionnements sont des séances gratuites destinées aux enseignants inscrits dans le dispositif, afin de préparer en amont dans les meilleures conditions les films du programme.
Générique
Robert J. Flaherty, USA, 1922, noir et blanc
Titre original : Nanook of the North.
Réalisation : Robert Joseph Flaherty.
Scénario, photographie et montage : Robert J. Flaherty.
Musique : nouvelle composition musicale de Christian Leroy (2002)
Interprétation : Nanouk, sa femme, Nyla, leurs enfants, Allegoo (la fille), Canayou (le garçon), Arc-en-Ciel (le bébé) et le chien Comok
Durée : 50 minutes
Résumé
Là-haut dans l’Arctique canadien. Profitant de la saison d’été, Nanouk et sa famille, accompagnés d’autres Inuits, montent à bord d’un omiak pour rejoindre par la mer un comptoir. À peine arrivé, Nanouk échange les peaux d’ours et de renards qu’il a chassés contre des produits de première nécessité ou des friandises pour ses enfants. Nanouk s’étonne devant un étrange objet de la civilisation : un gramophone. D’où sort la voix de celui qui chante ? Les obligations de chasse et de pêche reprennent le dessus. Nanouk doit repartir en quête de nourriture. Des morses sont signalés sur une île lointaine. Il était temps ! C’est une chasse dangereuse, c’est big aggie pour Nanouk. Le morse, appelé le « tigre du Nord », pèse deux tonnes. Il faut s’y mettre à trois ou quatre pour le tirer et le hisser sur terre pour le manger. Plus douce mais non moins technique, la pêche au saumon. Nanouk y est plus rêveur. L’hiver durcit le paysage de concrétions de glace. Nanouk construit son igloo pour ne pas mourir de froid pendant la nuit. Pendant ce temps, les enfants jouent. Il faut repartir, toujours repartir, toujours prévenir la hantise de la faim. Nanouk rétablit l’autorité du chef de meute un moment contesté. Coups de fouet, le traîneau file vers un nouveau trou de respiration. Nanouk l’observe et attend. Au fond se tient un phoque, le gibier par excellence pour lui. Le phoque est son mammifère le plus quotidien. Avec sa prise il tiendra plusieurs jours sans crier famine. Séquence du suspense time et du happy end : toute la famille accourt pour donner un coup de main à Nanouk pour dégager le phoque de son repaire souterrain. Que la nature accouche bien ! Au forceps, mais tout de même. Dévorer le phoque ne peut attendre. Le partage de sa chair entretient la vie sociale des Inuits. Pendant ce temps, les chiens montrent leurs crocs, eux aussi ont faim. La nuit arrive. Nanouk se remet en route. Il tombe enfin sur un igloo abandonné où il passera la nuit. La dernière séquence du film alterne des plans de Nanouk et sa famille blottis dans l’igloo et des plans des chiens de traîneau couchés dehors, recouverts de neige, figés par le froid et la glace. Le dernier plan du film est un gros plan de Nanouk. Il dort. Rêve-t-il de ses chiens ?
Note d'intention
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Trimestre 3
Cycles 1 et 2
Petites Z’escapades
Génériques et Résumés
Six films courts ont été choisis en collaboration avec le studio Folimage.Un âne, sac de randonneur au dos, découvre un être minuscule. Celui-ci est si petit, que l’âne, même à l’aide de jumelles, le perd de vue. Comme le petit être vaque à ses occupations – brossage des dents, salut aux champignons, jeu avec des escargots et rencontre d’oiseaux – l’âne vaque aux siennes et additionne les bêtises.
L’Eléphant et la Baleine : Jacques-Rémy Girerd, couleurs, animation et décors en pâte à modeler, France,1985, 7’ 34’’
Sur la place d’une église, un homme monnaye l’exhibition d’une baleine, bloquée dans une roulotte métallique, sans eau. L’homme fait recette. Le public, nombreux, est féroce. On se moque de la baleine, on la blesse. Une nuit, comme la baleine pleure, l’éléphant d’un cirque entend sa plainte. Accompagné de deux enfants, et avec la complicité d’un clown, il pousse la roulotte jusqu’à la mer, où plonge la baleine enfin libre.
Meunier tu dors : Un épisode de la série Mon âne, Pascal Le Nôtre, couleurs, animation en plastiline, décors en cartons et papiers, couleurs à la gouache et collages de gommettes, France, 1994, 2’ 31’’.
Un âne tente en vain de réveiller le meunier endormi tout en confectionnant une pâte à crêpe. Alors qu'il fait sauter une crêpe dans la poêle, le vent, qui s’est levé, emporte crêpe et meunier, toujours endormi.
Le Trop Petit prince : Zoïa Trofimova, dessins sur celluloïd, couleurs à la gouache, France, 2001, 6’ 41’’.
Le jour se lève sur une toute petite planète. Un petit homme ouvre les volets d'une maisonnette, arrose une rose, fait un ménage minutieux et complet. Comme il passe un chiffon sur les volets, son œil est attiré vers le ciel : le soleil est taché. Commence alors une véritable poursuite.Au Bout du monde : Konstantin Bronzit, couleurs, dessins sur celluloïd et collages, France, 1998, 7’ 45’’.
Au sommet d’une montagne, une maison, en équilibre. Un réveil sonne, le jour se lève. Tour à tour, les habitants de cette maison, un homme, une femme, un chien, une vache et un chat, vont sortir par l’une ou l’autre des deux portes latérales, déséquilibrant ainsi régulièrement la maison en vaquant chacun à leurs activités quotidiennes.Cycles 3
Pierre et le loup
À partir de 8 ans, du CE2 au CM2.
Durée du programme : 41 min.
Suzie Templeton
adapté de l’oeuvre de Prokofiev,Pierre-Luc Granjon
France, 2006, 8 mn, animationRésumés
Pierre vit dans la campagne russe avec son grand-père. Esseulé, le jeune garçon cherche des compagnons de jeu, il se laisse entraîner par un canard et part s'amuser sur le lac gelé où il rencontre un oiseau et un chat. Le grand-père rattrape Pierre et le sermonne, il redoute que le garçon rencontre le loup et décide de l'enfermer dans sa chambre. Mais Pierre parvient à s'échapper. Il finit par rencontrer le loup, et contre toute attente réussit à l'apprivoiser et à le capturer. Pierre et son grand-père livrent le loup aux chasseurs qui veulent le tuer. Pierre décide alors de le laisser s'échapper. Le film se termine par un regard intense entre le loup et le petit garçon, marque de respect et de gratitude.Le Loup blanc raconte l'histoire d'un petit garçon qui apprivoise un loup. Mais les parents de l'enfant le capturent et le décapitent à l'aide d'une hache. Le garçon et son frère s'enfoncent dans la forêt pour enterrer la tête de l'animal sous le regard d'une horde de loups.
Note d’intention
Petit bijou filmé en animation image par image, la réussite de cette version cinématographique de Pierre et le loup tient à son atmosphère, que magnifie l’artisanat des marionnettes. Associée à la musique de Prokofiev, l’absence de dialogues donne à l’intrigue minimale une grande puissance dramatique.Le Loup blanc de Pierre-Luc Granjon présente des points communs avec le film de Suzie Templeton, notamment en choisissant le thème de l’apprivoisement d’un animal féroce. Les dessins du film ont une tonalité triste à cause de la prédominance du gris.
Les deux films, proches du conte, ont des allures de cauchemar… Mais finalement les sentiments éprouvés par les spectateurs sont plus proches de la mélancolie que le de la peur.